PARC ORNAVIK

Musée de l’histoire Viking

Construction du centre d’interprétation de l’histoire Viking, bâtiment d’accueil du Parc Ornavik, Hérouville-Saint-Clair (14)

 

Programme : Musée / Parvis / Parc paysager

Maitrise d’ouvrage : Parc Ornavik

Equipe : HEMAA architecte , Graepheme, Lundi 8, Ping-Pong, Aura, OTE, 22 Degrés

Superficie : 2 150 m²

Budget : 7 100 000 €

Calendrier : Livraison 2026

Le centre d’interprétation Viking d’Ornavik est un lien physique et spirituel entre le passé et le présent, et nous avons imaginé son environnement paysager comme une véritable continuité du bâtiment.

Nous avons exploité le sol en pensant aux différentes réactions qu’il pourrait avoir face aux éléments naturels, dans toutes ses matérialités.

Le bâtiment « contemporain » doit être invisible depuis le parc-village, et nous avons pensé sa toiture comme un soulèvement du sol, une force venant de la terre, permettant de créer un paysage de steppes dont l’arrière-plan serait une lisière forestière. Le centre d’interprétation n’existe alors pas dans sa matérialité depuis le village.

La toiture au-dessus du bâtiment contemporain sera modelée, créant un talweg et permettant d’injecter différents milieux et donc essences végétales grâce aux différentes épaisseurs de terre. Nous avons choisi une palette naturelle, dont certaines essences sont mêmes comestibles (fenouil) ou utiles à la confection (lin), cette dernière étant également utilisée pour l’isolation du bâtiment. Si le sol est continu depuis le village (au nord), la façade sud est celle du centre d’interprétation, donc contemporaine.

Le parvis d’accueil du bâtiment doit accompagner cette transition vers le temps présent, tout en gardant l’esprit amorcé dans la partie village.

Par le sol, toujours, nous avons choisi d’induire cette même force qui avait soulevé la terre en lui faisant toucher à la pierre. Ce matériau naturel et local (la pierre de Normandie) sera comme perforé par des zones végétalisées, et les dalles seront liées par des joints enherbés irréguliers, confortant les qualités de perméabilité du parvis. Deux noues paysagères de rétention des eaux pluviales seront placées entre la voirie et le parvis, qui en plus de leurs qualités techniques permettront de favoriser et d’accueillir la biodiversité et d’enrichir les milieux.

Les liaisons avec le parc du château de Beauregard et les futurs parkings au nord et au sud du site seront également paysagées. La sente le long du merlon utilisera un vocabulaire de sous-bois, tandis que la transition entre le futur parvis et le parc du château sera traité comme la réunion des deux entités : un aménagement mêlant minéral et végétal, à la fois ludique et reposant.

Crédit images : Jeudi Wang / Hemaa / 22°

 

“Par le sol, toujours, nous avons choisi d’induire cette même force qui avait soulevé la terre en lui faisant toucher à la pierre”

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